Avec une tasse de café frais FairTrade-Arabica dans la main droite et un smartphone chargé de nombreux, nombreux messages de bonne année dans la main gauche, le chemin mène aujourd’hui encore à l’écran, aux ordinateurs qui se trouvent derrière, au réseau et au Network Attached Storage, NAS.

Et même après maintenant vingt ans, il n’y a toujours pas de moment d’hésitation ou de recherche d’un thème. Tout en sachant que chaque entrée ne sera pas un chef-d’œuvre littéraire chaque jour. Mais il n’est presque jamais difficile d’aborder un sujet qui mérite d’être traité (d’un point de vue personnel). Parfois, il s’agit simplement d’une citation, comme par exemple les conditions d’utilisation et de protection des données actualisées pour le logiciel utilisé. Pour un portail en ligne ’classique’, c’est peut-être un "no go". Mais sur ces pages, c’est bien plus qu’un simple bouche-trou pour un jour où l’on n’aurait rien trouvé de mieux. Ne serait-ce que le fait que les lecteurs prennent (ou doivent prendre !) connaissance de l’ensemble des règles qu’ils ont acceptées, déclarées... ou encore un communiqué de presse ou une annonce de programme qui reste debout (comme "phrase debout" :-) même si la visite a dû être annulée et que le tout est "no show" teasé.

Oui, et il y a aussi d’autres faiblesses qui n’ont pas encore pu être (complètement) éliminées après vingt ans : des fautes de frappe aux phrases en forme de ver solitaire qui auraient nécessité une nouvelle rédaction finale. Et surtout les liens vers les URL de tiers qui, après un certain temps, finissent dans le ’nirvana’. Dans certains cas, les contenus sous-jacents ont déjà été cashed (quel gros mot) pour une édition historico-critique ultérieure, et dans d’autres cas, ils ont également été intégrés avec l’accord tacite des diffuseurs, des éditeurs et/ou des auteurs. Mais ce problème ne sera probablement pas résolu à l’avenir.

Mais qu’importe. Et maintenant, voici une phrase personnelle : maintenant que même la maison d’édition Suhrkamp à Berlin a rayé Wolf Siegert de sa liste d’auteurs pour l’œuvre encore réalisée à Francfort-sur-le-Main, peut-être qu’un lien ’mort’ ne doit plus faire l’objet d’une attention aussi soutenue...

Restons donc ici et maintenant. Réjouissons-nous de ce que nous avons accompli et de chaque jour qui nous reste pour pouvoir continuer à faire fonctionner cette plate-forme. Et efforçons-nous de faire face aux tâches qui n’ont toujours pas été résolues ou mises en œuvre dans la pratique : Cela va de la reconnaissance des pixels de comptage auprès de la VG-Wort jusqu’à un répertoire complet de toutes les contributions crawlées auprès de la Deutsche Nationalbibliothek. Le résumé mensuel des contributions sélectionnées au cours des dernières années devrait - enfin - être mis à la disposition des lecteurs dans une newsletter. Et avec une version next-gen , il devrait être possible de créer des accès multithématiques à certains points forts.

Mais comme l’ensemble repose toujours sur un private-personal-partnership, il ne s’agit pas seulement de faire remarquer les do do’s encore ouverts, mais aussi et en même temps d’attirer expressément l’attention sur l’effort nécessaire pour maintenir en vie le concept conçu il y a maintenant plus de vingt ans - également dans sa réalisation graphique - malgré les mises à jour constantes du système, l’obligation de devenir et de rester accessible et lisible sur les terminaux mobiles, et, et, et ...

C’est pourquoi nous tenons à remercier expressément le partenaire et ami qui relève sans cesse ces défis et développe de nouvelles solutions dans un dialogue permanent.

Klaus Meier développe et entretient depuis 22 ans la version allemande du CMS SPIP, qui "fait tourner" aussi daybyday.press.