Die erneute Annäherung...

VON Dr. Wolf SiegertZUM Donnerstag Letzte Bearbeitung: 19. Januar 2015 um 16 Uhr 58 Minuten

 

... der französischen an die deutsche Telekom wird am 5. Juli 2012 in der Zeitung "Le Monde" erneut zum Thema gemacht (mehr dazu am Ende dieses Textes).

Bereits am 4. Juli hat ein prominenter Télécom-Mann zur Politik - und insbesondere der seines Hauses als deren ehemaliger Chef - Stellung bezogen: Didier Lombard, der fünf Jahre lang, von 2005 bis 2010 dem Hause vorstand.

Auf der Online Seite Idées wird am 4. Juli 2012 ab 14:27 die folgende Stellungnahme veröffentlicht:

France Télécom n’a pas agi contre ses salariés

Les juges chargés d’instruire les plaintes déposées à la suite de suicides de salariés de France Télécom m’ont convoqué pour m’entendre. Quelques années ont passé et la mémoire de chacun, et la mienne en particulier, demeure toujours aussi vive des drames qui ont frappé certains collaborateurs de l’entreprise. Je ne connaissais personnellement aucune des personnes citées par les plaintes. Même si France Télécom compte en France près de 100 000 salariés, un drame est toujours un drame de trop : il est insupportable.

Comme mes prédécesseurs et mon successeur, je suis conscient que les bouleversements qu’a connus l’entreprise ont pu provoquer des secousses ou des troubles. Mais je conteste avec force que ces plans indispensables à la survie de l’entreprise aient pu être la cause des drames humains cités à l’appui des plaintes. Je déplore profondément les décès, les maladies et le désarroi, et je partage le chagrin des familles endeuillées. Aucun chef d’entreprise responsable ne peut accepter le malheur qui frappe ses collaborateurs.

Certains veulent faire peser sur les plans d’adaptation du groupe la responsabilité de ces situations. Pour autant, la mise en oeuvre de ces plans s’imposait dans le contexte dans lequel a évolué France Télécom depuis l’éclatement de la bulle Internet, et je conteste qu’elle soit à l’origine de ces drames. L’entreprise a failli être emportée par un surendettement. L’Etat a fait son devoir en acceptant une recapitalisation partielle mais il a fallu remettre l’entreprise à flot, lui permettre de générer des ressources pour rembourser les dettes et être compétitive. Et réussir tout cela au milieu des contraintes imposées par la Commission de Bruxelles, les réglementations françaises, les évolutions technologiques qui appelaient à une véritable mutation destinée à assurer la survie de l’entreprise.

Le terme de survie n’est pas exagéré. Depuis trente ans, aucun autre secteur que les télécoms n’a traversé de si profondes mutations, par effet d’une révolution technologique majeure, doublée d’une dérégulation et de constants changements imposés par les autorités de régulation ou de concurrence. Au sein de ce secteur, France Télécom a été spécialement touchée : régulation asymétrique, livraison à ses concurrents de son réseau filaire à prix bradé, etc.

Dans ce contexte au long cours, l’explosion de la bulle Internet affectant la capacité de France Télécom à rembourser sa dette supérieure à 68 milliards d’euros a mis en jeu la vie du groupe. Le plan TOP de Thierry Breton a permis d’éviter la faillite mais il fallait sans tarder organiser la mue du groupe vers une structure adaptée au monde d’Internet et à ses modèles économiques très perturbants pour un opérateur historique.

Cette mutation était l’objet du plan NEXT annoncé en juillet 2005. Son objectif était de créer de la valeur pour rembourser les dettes, maintenir l’emploi et préparer France Télécom à devenir un opérateur du monde de l’Internet. Sur le plan des ressources humaines, il a fallu former nos salariés à ces technologies, recruter de jeunes talents nés dans le monde numérique, et se préparer au départ massif des salariés recrutés dans les années 1980 et auteurs du redressement du téléphone dans cette période.

Le plan stratégique NEXT était conçu de concert avec un volet social (ACT) qui veillait à ce que chaque salarié concerné par la mutation puisse s’orienter vers de nouvelles carrières avec un fort accompagnement de formation (les crédits de formation ont alors augmenté de 25 %). ACT offrait aussi aux salariés volontaires de réaliser un projet personnel accompagné en bénéficiant d’une subvention de l’entreprise, et d’un droit de retour en cas d’échec.

Ces deux dispositifs s’ajoutaient à ceux mis en place en 2003 pour faciliter la mobilité de ceux qui souhaitaient quitter l’entreprise, en permettant d’une part aux salariés, à partir de 55 ans, de se mettre en congé en attendant la réalisation de leur droit à la retraite, et en ouvrant d’autre part une possible mobilité vers la fonction publique sans perte de salaire. Comme on le voit, le volet social était conçu pour que les mutations aient le minimum d’effet négatif sur nos collaboratrices et collaborateurs.

TOP, ACT, NEXT : à aucun moment, les plans conçus et mis en oeuvre par France Télécom n’ont été dirigés contre les salariés. Bien au contraire, ils étaient destinés à sauver l’entreprise et ses emplois, et à ouvrir à ses salariés de nouvelles voies dans le nouveau monde digital. Renoncer à ces plans aurait certainement eu de douloureuses conséquences pour le groupe et pour l’emploi de ses salariés.

Un groupe auquel j’ai consacré ma vie professionnelle, de 1967 à 1988 comme ingénieur des télécoms, avant de le diriger de 2005 à 2010, en faisant toujours au mieux pour lui assurer un avenir. Les récentes décisions d’ouvrir un quatrième réseau ont déjà des conséquences sérieuses, susceptibles de devenir graves. On comprend d’autant mieux l’ardente nécessité de s’adapter en permanence aux nouvelles contraintes, qu’elles se situent dans l’ordre de la technologie ou de la régulation.

Was da derzeit im Hintergrund gespielt wird, dazu gibt aktuell LA TRIBUNE in ihrem Online Beitrag von Delphine Cuny vom 4. Juli 2012, 18:48 Uhr, unter der Überschrift:

Plans sociaux dans les télécoms : Montebourg sonne l’alerte

einen knappen aber aufschlussreichen Einblick. [1]

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Der oben angesprochene Text aus Le Monde vom 5. Juli 2012, Seite 15, von Cécile Ducourtieux unter Mitarbeit von Sarah Belouezzane ist überschrieben:

France Télécom reparle mariage avec les Allemands

und wird online von folgt angetriggert:

""Nous formerions un groupe plus fort, premier opérateur au monde", assure Stéphane Richard, le PDG. Plus de dix ans après un premier échec, l’idée d’un mariage franco-allemand dans les télécommunications redevient d’actualité."

Verstanden? Wenn nicht, liefern wir gerne die Übersetzung nach - und ggf. noch einiges für den Hintergrund...

WS.

Anmerkungen

[1M. Montebourg ist der neue "ministre du Redressement productif" und dann gibt es nunmehr daneben die Frau "ministre déléguée en charge de l’Economie numérique, Fleur Pellerin"


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